Le rendez-vous est pris à 19 heures. Je suis invitée à une dégustation, au bar à champagne de l’hôtel Les Bulles, situé dans le quartier de la Sorbonne. Grande amatrice de fines bulles, c’est avec plaisir que je m’y rends, accompagnée d’une de mes lectrices, Sandrine.
A peine arrivées, nous sommes accueillies chaleureusement par une partie de l’équipe de l’hôtel. Yanis, sommelier (champagne), se présente et donne le ton de la soirée.
Nous pénétrons dans une salle aux couleurs pastel. La salle du petit-déjeuner. Nous admirons la décoration luxueuse et raffinée des lieux. Très vite, mon œil est attiré par une citation de Pasteur, au fond de la salle : «Un repas sans champagne est comme un jour sans soleil». Entre nous, je découvre que ce scientifique était un bon vivant !
Dans le hall, une autre citation retient mon attention et me fait sourire : « Start the day with a smile and end it with champagne ». L’auteur aimait profiter des petits plaisirs de la vie, j’adore !
Ensuite, Yanis nous entraîne vers le salon de dégustation, qui n’a rien à envier aux caves Champenoises. Nous sommes, immédiatement, séduites par la pierre de Lutèce. On y aperçoit même des traces de fossiles, comme sur les parois crayeuses des caves des Maisons de Champagne. Dans cette pièce de prestige, nous avons découvert des cuvées de champagne de maisons exceptionnelles.
« C’est toujours dans les flacons les moins habillés que l’on retrouve les meilleurs cuvées de prestige »
C’est avec passion que Yanis nous a parlé de son métier, des maisons de champagne et de l’univers des bulles. Un récit, digne d’un cours d’œnologie. Une vraie immersion pétillante.
Après ce cours majestueux, place à la dégustation au bar à champagne, dans un cadre feutré.
Le champagne (de la marque de l’hôtel) est servi dans un verre à flûte, à une température inférieure à 10°c (comme je l’aime). Je laisse poser au moins 5 minutes afin d’apprécier son bouquet aromatique. Dès la première gorgée, je suis conquise par sa robe et sa touche minérale, ses arômes délicats et fins. Comme disait le beau poète américain Alan Seeger : « On a l’impression de boire le soleil ».